Le Blog

Je sens poindre ton nez Enfant d’Octobre
Ne te laisse pas couvrir par l’opprobre
Alors que leurs raisons profondes tu conobres
Reste droit dans tes baskets et ai la réponse sobre

Je viens t’interroger, Enfant de septembre, 
Quel est ta place dans cette société dont tu es membre ?
« Je dirais qu’une partie me considère comme un cancre,
D’ailleurs en ma patrie je fais couler beaucoup d’encre
Alors qu’en fait du Divin je suis le chantre
Et je ne me lasse de chanter ses louanges 
Pour un jour les faire sortir de leur fange.

Que soit bercé l'enfant d’Août,
Si certains te trouvent mou,
En fait c'est que tu es tel le bambou, 
Long à la confection de tes rhizomes
Et très rapide à atteindre le dôme,
En t'accompagnant d'un puissant Om,
Je te souhaite un  Éveil 
à nul autre pareil

Tu as bien tardé enfant de Juillet,
Préoccupé par tes délires ou par des lyres ?
Peu Un-Porte puisque te voilà,
J’ai hâte d’entendre ta musique qu’elle soit des sphères ou de ta composition, 
Je sens que le Sens ne peut être que délectation,
 Si tu parviens à accorder ton nouvel Un-strument
Harmonique naturelle de la Vie elle se joue partout et de tout,
Et jamais tu n’en verras le bout, n’est-ce pas cela le plus fou ? 
L’Un ne joue pas aux dés, il joue de la Vie, c’est tout !

Que soit béni, l’Enfant de Juin,
lui qui adore se rouler dans le foin.
Des préoccupations adultes il se tient loin,
pour être présent à ce qu’il y a de mieux.
Il observe tranquillement les cieux, 
ancré dans la Terre comme un pieu(x)
Un-ci, il est de son univers le dieu.

Nous t’attendions, Enfant de Mai,
Toi qui de ce monde soigne les plaies,
Et qui engage les marcheurs à atteindre des sommets
Qu’ils n’auraient jamais soupçonnés
Il souffle désormais comme une vague de liberté
Un souffle de Vie qui embrase le bûcher des vanités

Te voilà enfin, Enfant d’Avril !
Au milieu de ce vaudeville,
De marionnettes fébriles et serviles.
Bravant le péril, tu files par déplacements agiles,
Vers l’asile qui leur servira d’exil fertile,
Loin des terres rendues stériles par leurs missiles.

Sois le bienvenu, enfant de mars
Toi qui surfe entre les idées éparses,
Tu n’es pas dupe de la farce
Alors tu t’en amuses avec ou sans comparses
Tu files sur  la route qui te mène au bonheur
En évitant soigneusement les leurres

L’enfant de Février, sur son chemin d’éternité,
Ne cesse de cheminer porté par la félicité,
Quand bien même il constate le manque de sincérité,
La cupidité ou la vanité, il reste porté 
Par l’amitié et la prospérité, 
Que lui procure la Foi en sa Divinité

L’enfant de Janvier , de son chemin ne peut dévier,
Il est pour les autres un puissant levier,
Soutien pour ceux qui ont peur de l'adversité,
Souffle campagnard pour ceux de la cité,
Il apprends aux uns et aux autres la félicité,
sans jamais rechercher la notoriété,
à toute épreuve est sa probité ,
Et il vous souhaite une belle année

Enfant de Décembre, Enfant du cadeau subtil,
Loin des achats futiles d’une société puérile,
L’Âme-agit en fête brasse l’Énergie de l’Esprit,
Tandis que le Vrai Présent demeure incompris,
De l’âme-ajorité, il reste pourtant la seule porte de sortie,
Instant Présent, Instant Cadeau du Divin Enfant.
Joyeuses fêtes à tous

Je te salue, Enfant de Novembre,
Des pensées sclérosées prisent dans l’ambre,
Tu te moques et tu en ris,
Parce que tu es Enfant de Vie.